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Travaux et entretien

Restauration au puy de Sancy © T-Leroy SMPNRVA

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Préserver la végétation, améliorer l’accueil des visiteurs

A travers le classement de la réserve naturelle, l’Etat a choisi de protéger ces 1894,5 ha en raison la présence de milieux naturels rarissimes, de paysages magnifiques, d’une géologie d’origine volcanique remarquable et d’une faune et d’une flore montagnardes exceptionnelles.


Les zones de crêtes et les prairies montagnardes figurent parmi les milieux les plus riches de la réserve : de très nombreuses espèces protégées ou menacées y vivent. C'est pourtant le secteur le plus menacé. En effet, les activités humaines y sont très présentes et une fréquentation très importante est observée : 160 000 visiteurs chaque année sur les crêtes, 3 stations de ski à proximité directe, 4 pistes de ski dans la réserve naturelle, 13 activités sportives autorisées, 26 exploitations agricoles et 1494 ha de prairies pâturées.

En été, c'est notamment la randonnée pédestre qui y est largement pratiquée. Le passage répété et parfois désorganisé des randonneurs sur les sols volcaniques fragiles par nature des crêtes dégradaient fortement celles-ci ; d’importantes zones d’érosion s’étaient formées. Le confort des randonneurs n’était plus assuré sur le principal itinéraire de découverte des crêtes du Sancy, reliant le téléphérique de Superbesse et le puy de Sancy.


C'est pourquoi, en tant que gestionnaire de la réserve, le Syndicat mixte du Parc a pu entreprendre depuis 2015 une série de travaux.



Randonnée au puy de Sancy © Eve Lancéry

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Des travaux de grande ampleur

Plusieurs études préalables portant sur les sols, sous-sol, les cheminements et la fréquentation du massif, ainsi que la recherche et mobilisation de financements européens, régionaux, départementaux et de la Communauté du Massif du Sancy, auront été nécessaires pour préparer les chantiers.


Ces derniers ont consisté à :

  • rétablir ou améliorer l’écoulement des eaux

  • stabiliser les zones érodées

  • redessiner certains sentiers pour canaliser les visiteurs

  • améliorer le confort des chemins.


Une première tranche de travaux a eu lieu en 2015 au puy de Sancy et au puy de la Perdrix, avec la restauration de 460 mètres de sentiers.


L’aspect montagnard et naturel du sentier a été maintenu, avec une artificialisation la plus faible possible. Les milieux naturels alentours n’ont pas été touchés. Les randonneurs sont désormais canalisés sur un seul itinéraire bien délimité et sécurisé. 42 renvois d’eau en pierres permettent une gestion raisonnée des eaux (orages d’été). 543 mètres de boudins coco, répartis en terrasses, fixent le terrain pentu et favoriseront la reprise spontanée de la végétation. 157 de murets en pierres sèches et 18 marches en pierres ont aussi été créés.

Réalisé à 1800 mètres d’altitude, dans des conditions climatiques parfois rudes, ce chantier d’envergure a été réalisé par une entreprise spécialisée. Il a nécessité 7 semaines d’intervention pour un total de 184 journées homme. Une pelle araignée a confectionné le nouvel itinéraire. 72 rotations d’hélicoptères ont permis l’acheminement des matériaux.


Une nouvelle série de travaux de restauration et d’entretien de zones érodées et de sentiers sur les crêtes du Sancy, mais aussi au Col d’enfer, au puy de Sancy, au Petit Ferrand et au puy Gros a été conduite de 2019 à 2020.


Réalisés par les gardes de la réserve naturelle et les gardes-nature en charge des sites Natura 2000 au Syndicat mixte du Parc, ces travaux ont été financés à 80% par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et à 20% par le Syndicat mixte du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne.





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Un bilan très positif

Après ces séries de travaux, les principaux résultats observés lors des suivis de terrain sont très encourageants :


  • un programme de plus de 500.000 euros de restauration et d'aménagement cohérent rendant 2700 m de sentiers confortables, dont 2000 m de sentiers restaurés et entretenus

  • de nombreuses actions menées d’information et de sensibilisation, une circulation des visiteurs mieux organisée et maîtrisée, des visiteurs satisfaits et reconnaissants

  • des milieux naturels alentours en bon état, qui témoignent de l’efficacité des méthodes utilisées (pose de seuils et de géotextiles) ; pour exemple, alors que les populations de la plante protégée Astérocarpe nain diminuaient drastiquement du fait du piétinement et de l’augmentation de l’érosion liée au hors sentier, elles sont passées de 235 à 2 911 touffes entre 2013 et 2018.


  • une participation croissante des acteurs locaux

  • une forte acquisition de savoirs faire de l'équipe de la réserve naturelle et des gardes-natutre.

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